« Maman » : ce mot qu’on porte jusque dans l’éternité

Bonjour Amoureux de la Parole !

Il y a quelques jours, je regardais une série où une femme de 70 ans disait :

« Je ne savais pas qu’à cet âge, le mot que j’aurais le plus envie de prononcer, c’est maman. »

Cette phrase m’a bouleversée… parce que c’est le mot que j’ai envie de prononcer tous les jours ! J’ai perdu ma mère il y a plus de vingt ans. Et pourtant, dans les moments les plus difficiles de ma vie, comme dans les plus heureux, j’ai souvent ce réflexe silencieux, ce cri intérieur : « Maman ».

Ce mot n’appartient pas seulement à l’enfance. Il traverse le temps, les épreuves, les saisons de la vie. C’est le mot du besoin, du réconfort, de la tendresse absolue. Et je crois que même à 90 ans, ce mot reste là, quelque part dans le cœur, comme une prière, une espérance, un souvenir de l’amour premier.

Mais attention, les écritures nous interdisent de parler aux morts alors Non, je n’ai pas de conversations imaginaires avec ma défunte mère, ni ne vous encourage à en avoir !

Un besoin qui révèle une soif plus profonde

Lorsque nous disons « maman » dans nos douleurs, ce que nous cherchons au fond, c’est une présence qui console sans juger. C’est ce même besoin que l’âme humaine exprime envers Dieu.

« Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? N’a-t-elle pas compassion du fils qu’elle a porté ? Quand bien même elle l’oublierait, moi, je ne t’oublierai point. » Ésaïe 49 :15

Dieu se compare à une mère pour nous faire comprendre la profondeur de Son amour. Même si nos mères ne sont plus là, l’amour maternel de Dieu demeure ; inépuisable, fidèle, tendre.

Quand la nostalgie devient prière

Il y a des jours où la nostalgie me serre la gorge. J’aimerais l’appeler, entendre sa voix, lui dire simplement : « Regarde, maman, je vais bien. ». Et quand ce n’est plus possible, je ferme les yeux et je dis à Dieu : « Seigneur, prends ma main comme elle l’aurait fait. » Parce qu’au fond, Dieu a déposé en chaque mère un reflet de Sa tendresse. Et lorsque cette présence s’efface, c’est Lui qui la prolonge.

« Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai. »Ésaïe 66 :13

Ces paroles me rappellent que je ne suis jamais seule. Même dans l’absence, il y a une Présence.Même dans le silence, il y a une main invisible qui essuie mes larmes.

La trace éternelle de l’amour maternel

Le mot maman traverse la mort, parce qu’il parle d’un lien que la mort ne détruit pas. L’amour vrai, celui qui a bercé, nourri, encouragé, prié. Cet amour laisse une empreinte éternelle.

« L’amour ne périt jamais. »1 Corinthiens 13 :8

Et peut-être qu’au Ciel, quand Dieu essuiera nos larmes (Apocalypse 21:4), ce sera un peu comme retrouver cette douceur-là : un amour total, sans peur, sans séparation.

Dire « maman », même après tant d’années, ce n’est pas de la faiblesse. C’est honorer ce qu’elle a semé en nous : la foi, la tendresse, la force d’aimer. C’est aussi reconnaître que notre âme reste toujours en quête de ce regard plein d’amour, celui de Dieu, qui ne s’éteint jamais.

« Même si mon père et ma mère m’abandonnaient, l’Éternel me recueillera. » Psaume 27 :10

Souvent, j’imagine Dieu me dire : « Je suis là, mon enfant. Tu peux encore dire “maman” c’est mon cœur que tu appelles. »

Si votre maman est encore là, aimez-la, choyez-la, ché­rissez chaque instant.

Que Dieu vous bénisse !