Et si tout se jouait dans les dernières pages ?
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Bonjour amoureux de la Parole !

Avant d’écrire cet article, je regardais un livre jamais lu, placé juste au chevet de mon lit. Un livre sur le « mindset » des athlètes. Par curiosité, j’ai tourné directement aux dernières pages… et cela m’a fait réfléchir.
On dit souvent qu’il ne faut pas juger un livre par sa couverture. Mais qu’en est-il de ses dernières pages ? Ces lignes qui concluent, qui rassemblent tout ce qui a précédé, qui donnent enfin sens à l’histoire entière. En les lisant, j’ai réalisé que parfois, la fin révèle bien plus que le début. Et cela m’a conduite à penser à un autre livre... roulements de tambours, le Livre des livres ; la Bible.
Avez-vous déjà pris le temps de lire le tout dernier verset ?Après les batailles, les promesses, les prophéties et les révélations, tout se termine par ces mots d’une simplicité désarmante : “Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous.” (Apocalypse 22 :21)
Après tant de puissance et de visions, Dieu clôt Son livre non par un tonnerre, mais par une bénédiction. La grâce est Son dernier mot. Et si, dans notre propre vie, c’était pareil ?Et si nos “dernières pages” révélaient la beauté de ce que Dieu a patiemment construit, chapitre après chapitre, épreuve après épreuve ?
Ce livre sur les athlètes me rappelait que l’excellence ne naît pas de la précipitation. Il disait qu’il vaut mieux apprendre une seule compétence à la fois, la répéter encore et encore, jusqu’à ce qu’elle devienne naturelle. Cela m’a fait penser à notre marche avec Dieu.
Nous voulons souvent tout apprendre d’un coup : prier mieux, croire plus, aimer davantage, pardonner vite. Mais le Seigneur, Lui, nous forme lentement. Il nous fait répéter les mêmes gestes spirituels, la confiance, la prière, la persévérance, jusqu’à ce qu’ils deviennent un réflexe de l’âme.
Et puis, il y avait cette idée de s’entraîner dans le rugueux. Pas dans la facilité, pas dans le confort, mais dans les terrains qui secouent. Certains champions préfèrent s’entraîner dehors, dans le froid, dans la poussière, parce que c’est là que le corps apprend à résister. Et je me suis dit : spirituellement, c’est pareil.
Le Seigneur nous conduit parfois dans des saisons “rugueuses” : quand rien ne semble marcher, quand la prière paraît vide, quand l’avenir est flou. Ce n’est pas un abandon. C’est un entraînement. C’est là que la foi devient vraie.
La science dit que le cerveau apprend mieux face à l’imprévu. La Parole dit que le cœur se fortifie dans l’épreuve. Et si les deux disaient, en réalité, la même chose ? Dieu façonne dans l’inconfort ce qu’Il utilisera dans la victoire.
“Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance.” Romains 5 :3-4
Alors oui, regarde la fin, pour te rappeler que la grâce aura le dernier mot, mais vis le présent, pour apprendre, répéter, te laisser transformer. Commence petit. Concentre-toi sur une seule chose que Dieu te met à cœur. Et quand tu tomberas sur du “rugueux”, ne te décourage pas : tu es exactement là où le Maître t’entraîne.
Parce qu’un jour, quand tu arriveras toi aussi à la dernière ligne de ton histoire, tu comprendras que tout avait un sens. Et tu pourras dire, avec paix : “Oui, la grâce du Seigneur Jésus a été avec moi.”
Que Dieu vous bénisse!
















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