la patience et l’honneur des anciens
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Bonjour, Amoureux de la Parole !
Comment allez-vous ce matin ? Bien ? Mal ?
Certains répondent toujours « bien » à cette question, parce qu’au fond, on se dit que ce n’est qu’une formule de politesse… Je vous propose un petit exercice : la prochaine fois que vous poserez cette question, soyez sincères, et attendez-vous aussi à des réponses négatives… Ne soyez pas surpris par un « non ça va très mal » et soyez prêts à réconforter, rassurer, relever un cœur.
Venons-en maintenant à mon sujet du jour… story time !

Ce weekend, samedi, en faisant mes courses, je me suis retrouvée derrière une femme âgée qui comptait patiemment ses pièces à la caisse. Elle prenait son temps, avec calme et dignité. Moi, cela ne me dérangeait pas du tout. Dans ma culture, et mon éducation, j’ai appris à respecter les anciens.
Mais le caissier, lui, semblait très agacé. Il soufflait, roulait les yeux, et ses gestes traduisaient clairement son impatience. En observant cette scène, j’ai pensé : la patience et le respect se voient dans les petits gestes. Je ne sais pas si cet homme était chrétien, mais avant ma conversion j’aurais fait preuve de plus de patience que ce caissier.
La patience : un fruit de l’Esprit à redécouvrir
« Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance. »Galates 5 :22
La patience n’est pas simplement une vertu morale ; c’est une manifestation de la présence du Saint-Esprit en nous. Dieu Lui-même est patient : Il est lent à la colère et riche en bonté (Psaume 103 :8). Quand nous perdons patience, nous oublions de refléter Son caractère. Dans cette file d’attente, ce n’était pas juste une question de “vitesse” : c’était une occasion de ressembler à Jésus.
Honorer les anciens : un commandement, pas une option
« Tu te lèveras devant les cheveux blancs, et tu honoreras la personne du vieillard ; et tu craindras ton Dieu. Je suis l'Éternel. »Lévitique 19 :32
La Bible relie directement le respect des personnes âgées à la crainte de Dieu. Leur expérience, leur lenteur parfois, nous rappellent que le temps appartient à Dieu. Notre monde moderne valorise la rapidité, mais le Royaume de Dieu valorise l’attention, l’écoute et l’honneur.
Le caissier ne savait pas qu’il avait devant lui une opportunité divine : manifester la compassion du Christ envers une personne âgée.
La lenteur : une école du cœur
« Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. »Philippiens 4 :5
Chaque moment d’attente est un enseignement. Dieu y enseigne la maîtrise de soi, la paix intérieure, la douceur. La lenteur de cette femme était presque une prière silencieuse. Et si au lieu de nous irriter, nous choisissions d’y voir un rythme divin ?
« Mieux vaut un homme patient qu’un héros ; et celui qui gouverne son esprit, que celui qui prend une ville. »Proverbes 16 :32
Ce jour-là, Dieu m’a rappelé que Sa présence se trouve aussi dans les gestes ordinaires. Dans les caisses de supermarché, les files d’attente, les visages fatigués… C’est là qu’Il nous façonne à Son image.
Un jour, ce sera peut-être nous qui compterons lentement nos pièces, et nous espérerons qu’en face, quelqu’un manifestera la patience du Christ. Il n’a pas fallu à cette femme cinq minutes pour compter ses pièces, une minute tout au plus. Mais voilà, à l’ère de la carte bancaire et du paiement par téléphone, attendre une minute semble être une éternité pour certains.
Prenons le temps de respirer, de regarder, de comprendre.Prenons le temps d’aimer, même dans les moments les plus simples. Car c’est dans ces instants ordinaires que se cachent les plus belles leçons de Dieu.
Soyez tous bénis !

















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