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Minimalisme et Maximalisme à la lumière de la Bible

  • 22 sept.
  • 4 min de lecture

Bonjour, amoureux de la Parole !


Je ne sais pas si vous êtes un peu comme moi, mais j’ai tendance à ramener chaque mot, chaque idée à la Bible, à la pensée de Dieu tout simplement. Il y a quelques jours, je suis tombée à deux reprises sur la notion de maximalisme. En général, on entend beaucoup plus parler de minimalisme. Mon cerveau, ce cher compagnon de cogitations parfois délirantes, s’est alors mis en marche pour en explorer le sens profond. Et moi, intérieurement, je lui criais: «Soyons minimalistes et arrêtons la réflexion ici !» (rires).


Dans la vie, je me reconnais comme une maximaliste, mais pas dans le mauvais sens du terme. Avec mes mots, je suis plutôt minimaliste; dans mes gestes et mes expressions, je me découvre une grande simplicité.


Définissons les deux termes


Minimaliste: relatif au minimalisme, qui consiste à se limiter à l’essentiel, à réduire au strict nécessaire, parfois aussi à adopter une esthétique épurée et simple.


Maximaliste: relatif au maximalisme, qui consiste à rechercher l’abondance, l’excès ou la totalité, à exprimer les choses de manière intense, foisonnante ou complète.


Autrement dit, le minimaliste se contente de peu et valorise la sobriété, tandis que le maximaliste vise le plein, l’ampleur et l’expression sans retenue.


Dans notre monde moderne, ces deux tendances opposées s’affrontent. Mais qu’en dit la Bible? Comment un chrétien peut-il se positionner entre ces deux courants?


Le danger du maximalisme: quand l’abondance devient un piège


La Parole de Dieu nous met en garde contre l’accumulation sans discernement. Le riche insensé, dans la parabole de Jésus, illustre parfaitement ce travers:

«Puis il dit: Voici ce que je ferai; j’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens; et je dirai à mon âme: Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années; repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi. Mais Dieu lui dit: Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il?» (Luc 12:18-20)


Le maximalisme peut conduire à un culte de soi, à la recherche effrénée de possessions et à une illusion de sécurité. Salomon lui-même, malgré sa richesse et sa gloire, conclut que «tout est vanité et poursuite du vent» (Ecclésiaste 2:11). Salomon a expérimenté le maximalisme dans sa gloire, ses palais, ses femmes et ses richesses. Pourtant, à la fin de sa vie, il réalise que seule la crainte de Dieu donne un sens durable (Ecclésiaste 12:13).


La valeur du minimalisme: simplicité et contentement


La Bible valorise la simplicité et le détachement des biens matériels. Paul écrit: «Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira.» (1 Timothée 6:8)

Le minimalisme, dans une perspective chrétienne, n’est pas une philosophie vide ou une esthétique à la mode. C’est un choix de se concentrer sur l’essentiel: Dieu, Sa Parole, et les relations humaines vécues dans l’amour.


Jean-Baptiste est un exemple de vie minimaliste: «Jean avait un vêtement de poil de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.» (Matthieu 3:4). Son style de vie radical témoignait de son appel à préparer le chemin du Seigneur.


Jésus lui-même a vécu une vie simple. Il a dit: «Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête.» (Matthieu 8:20). Sa mission n’était pas centrée sur l’accumulation de biens, mais sur le salut des âmes.


Trouver l’équilibre


Un chrétien ne doit pas tomber dans l’excès inverse: glorifier la pauvreté ou le dépouillement comme une fin en soi. La Bible enseigne plutôt la bonne gestion de ce que Dieu nous confie. Proverbes 3:9 dit: «Honore l’Éternel avec tes biens, et avec les prémices de tout ton revenu.»


Que l’on ait beaucoup ou peu, le cœur doit rester attaché à Dieu. L’essentiel est la disposition intérieure: «Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.» (Matthieu 6:21)


Le maximalisme peut nous piéger dans l’orgueil et la vanité, il est aussi encouragé par un l'évangile de la prospérité qui pousse les hommes à vouloir toujours plus car ils sont "fils et filles du Grand Roi"... Je vous laisse imaginer la suite.... Le minimalisme peut nous pousser à glorifier une philosophie humaine qui n'est pas de Dieu: "le bon chrétien est pauvre et vit dans le depouillement".

La voie biblique est celle de la sagesse et du contentement: utiliser ce que Dieu nous donne pour Sa gloire, vivre simplement, mais aussi généreusement.


«Que votre conduite ne soit pas guidée par l’amour de l’argent; contentez-vous de ce que vous avez; car Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point.» (Hébreux 13:5)


J’aurais aimé prolonger cette réflexion en parlant du maximalisme et du minimalisme comportemental, car nos attitudes, nos choix et nos relations reflètent aussi ces deux tendances. Mais ce sera sans doute un sujet pour un autre temps.


Que Dieu vous bénisse !


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L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Matthieu 4:4

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