Une histoire du dimanche
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Bonjour amoureux de la Parole !
Aujourd’hui j’ai envie de vous raconter une histoire qui, je le crois, va nous aider à réfléchir. Naviguer dans la foi chrétienne n’est pas simple pour tout le monde. Certains ont une liberté totale dans leur organisation, d’autres jonglent avec les responsabilités, les horaires serrés et des réalités qui ne rentrent pas toujours dans le cadre du dimanche matin.
C’est dans ce quotidien que se déroule l’histoire de Claire. Je choisis ce prénom beau et clair, rires. Entrons dans notre histoire.
Ce dimanche-là, Claire avait prévu d’aller à l’église. Une habitude, mais surtout un besoin spirituel. Pourtant, elle s’est retrouvée au bord d’un terrain de football, à encourager son fils qui venait d’intégrer une nouvelle équipe. Ce n’était pas un reniement. C’était un choix de mère, un choix de bienveillance, un choix réfléchi.
Elle savait que certains la jugeraient. Pour beaucoup de chrétiens, manquer le culte du dimanche est vite interprété comme un signe de tiédeur ou de priorité déplacée.
Mais la réalité de Claire était autre. Interdire le match aurait donné à son fils une image d’un Dieu qui prive. Elle refusait cela. Elle voulait qu’il découvre une foi vivante, pas une religion qui étouffe.
Elle repensait à une sœur de l’église qui avait supprimé toutes les activités sportives du dimanche. Une conviction respectable. Mais chaque famille est différente. Son fils n’était pas encore né de nouveau. Il connaissait Dieu, se disait chrétien, mais n’avait pas encore rencontré Jésus. Elle priait pour cela, tout en laissant Dieu travailler.
Pour garder l’équilibre, elle avait trouvé une solution simple. Certains dimanches, ils iraient à l’église. Les autres, elle organiserait un culte familial: lecture de la Bible, prière, échange. La foi ne se limite pas à un bâtiment. Et l’Écriture le rappelle clairement:
« Et ces commandements que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. » Deutéronome 6:6-7Pour Claire, la communauté restait indispensable. Se rassembler, être encouragé, construire sa foi avec d’autres, c’est vital. Mais rater un culte une ou deux fois par mois ne signifie pas se détacher. Et une communauté mature devrait comprendre les réalités des familles, accueillir sans juger, et ne pas perdre ceux qui sont fragiles ou simplement débordés.
À la maison, Claire était la seule née de nouveau. Convertie dans le mariage, elle vivait sa foi dans un foyer où son mari ne partageait pas sa conviction, mais la respectait. Imposer ou créer des tensions n’aurait produit ni paix ni bon témoignage. Elle vivait ce que l’apôtre Pierre enseigne:
« Femmes, soyez soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n'obéissent pas à la Parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes. » 1 Pierre 3:1La paix dans la maison était aussi une forme d’obéissance. Et elle croyait cette promesse: « Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la poursuivra jusqu’à son achèvement. » Philippiens 1:6
L’histoire de Claire reflète la réalité de beaucoup. La foi se vit dans les nuances, dans les choix difficiles, dans les responsabilités qui s’entremêlent. Dieu regarde le cœur, pas l’agenda. Pour certains, manquer un dimanche est la preuve d’une foi faible. Mais ce jugement oublie que la vie chrétienne n’est pas un rendez-vous hebdomadaire, c’est une marche quotidienne.
Je ne fais pas ici un plaidoyer pour abandonner les assemblées du dimanche. Pas du tout. Je dis simplement que ceux qui ne sont pas là chaque semaine ne sont pas forcément instables dans leur foi.
Il y a des Claires, des Clarisses et sûrement des Laures, des mamans qui se battent chaque jour dans un foyer où elles portent seules le flambeau du Saint-Esprit.
Que Dieu vous bénisse!

















Merci pour ce message d’encouragement